Identifiant
416
Session
Été 2020
Sommaire

Le comité souhaite développer et implanter un modèle d'Écologisation de l'enseignement et de la formation technique et professionnelle en vue de stimuler au sein du CEGEP de La Pocatière des pratiques incarnant les principes de la responsabilité sociale, du développement durable et de l'économie verte. Nous souhaitons le faire dans un esprit collaboratif impliquant plusieurs partenaires

Problématique

Afin de mettre sur pied un plan d’action conciliant les impératifs de durabilité avec les réalités du cégep, les parties prenantes devront être consultées à toutes les phases de conception du plan d’action. En effet, la contribution des parties prenantes est essentielle à une démarche aussi globale que celle intentée par le développement durable qui vise les sphères sociales, environnementale et économique. Les parties prenantes sont entendus ici au sens large et comprennent entre autres; syndicat enseignants, syndicat employé de soutiens, associations étudiantes, entreprises engageant les diplômés, centre de recherche affilié au cégep, ministères de l’éducation… On doit donc dans un premier temps les identifier. Dans un deuxième temps on doit pouvoir établir une stratégie de communication permettant le transfert d’information dans les deux sens : du comité aux parties prenantes et vice-versa. Notre problématique et le sujet de ce projet est d’arriver à bien comprendre la réalité des parties prenantes, d’établir un réseau de communication efficace et de produire du contenu d’information mobilisant. Le cégep de La Pocatière est un cégep de région réparti en 3 campus : le cégep de La Pocatière, le centre d’enseignement collégial de Montmagny (CECM) et le centre d’enseignement collégial du Témiscouata ( CECT). Le campus central est situé dans la région du bas St-Laurent et a récemment fêté son 50ième anniversaire. Étant en région le cégep doit se démarquer et être à l’avant-garde pour attirer sa clientèle. Les faits saillants de l’organisation sont énumérés ci-dessous : -302 employés dont 10 d’encadrement 17 professionnels, 202 d’enseignement et 74 de soutien -1065 étudiants dont 66% suivent une formation technique et 25% une formation préuniversitaire -Formations techniques variées ; Technologie du génie physique, bioécologie, éducation spécialisée, comptabilité et gestion, santé animale, soins infirmer, gestion et technique de scène -Trois centres de recherche affiliés : Optech, Solutions Novika et Biopterre.

Description

Le comité souhaite utiliser comme point de départ les recommandations de l’UNESCO données dans son Guide pratique sur l’Écologisation de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle tout en le dotant, lorsque nécessaire, des outils proposés par d’autres approches comme la RSE (Responsabilité sociale de l’entreprise). Le guide de l’UNESCO commence par mettre l’emphase sur le rôle essentiel de l’éducation dans un monde en transition vers une économie verte ; celui de donner aux ressortissants les compétences dont ils auront besoin pour faire face aux nouvelles réalités. En ce sens, il qualifie la démarche que doivent entreprendre les institutions d’enseignement « d’écologisation. » « Écologisation : le processus de quête de connaissances et de pratiques dans l’intention de mieux respecter l’environnement et d’inspirer les décisions dans le sens d’une plus grande responsabilité économique, pouvant favoriser la protection de l’environnement et la durabilité des ressources naturelles pour les générations actuelles et futures. » (UNESCO-UNEVOC, 2017) Le processus est décliné en 4 étapes ; Compréhension, Planification, Mise en œuvre, Suivi et évaluation. L’essence de la première partie est d’amener toutes les parties prenantes au même niveau de compréhension. Les gens doivent être mobilisé par la mission de développement durable et convaincu de son bien-fondé. Ils doivent aussi être tenu informé des avancés et pouvoir contribuer à la démarche à toutes les étapes de sa conception. Dans un premier temps il convient donc d’identifier les parties prenantes, leurs besoins, leurs attentes et la meilleure stratégie de communication avec eux. On doit pouvoir répondre aux questions ; qui sont les parties prenantes ? quels sont leurs besoins et leur intérêt? Comment peut-on communiquer avec eux de façon efficace ? Dans un deuxième temps il convient de produire de l’information adaptée pour livrer un message mobilisant. Pour cela il est suggéré d’utiliser des techniques de psychologie cognitive afin de livrer un message mobilisant. On reconnait que « les discours purement scientifiques sur la catastrophe climatique sont incapables de déclencher un mouvement social tourné vers l’action » (Marshall, 2014, p.12) et qu’il est nécessaire de se tourner vers des outils de psychologie pour façonner le message.

BIBLIOGRAPHIE Marshall, G. (2014). Le syndrome de l’autruche – pourquoi notre cerveau veut ignorer le changement climatique. Éditions Acte Sud.

Utilité

L’identification des parties prenantes et l’établissement d’une communication efficace est vitale à une démarche de développement durable. En effet, le développement durable demande l’implication de tous dans chacune de ses sphères d’actions. Il importe donc que la compréhension de l’écologisation soit acquise de tous. Ce projet sera donc un atout certain pour assurer le succès de la démarche de son implantation jusqu’à l’évaluation de la performance du système mis en place.

Organisme - Nom
Comité développement durable du cégep La Pocatière
Organisme - Url Site web
https://www.cegeplapocatiere.qc.ca/
Organisme - description

Le comité permanent sur le développement durable a été formé à l'hiver 2020 au cégep de La Pocatière et est composé de 10 membres représentant les différentes réalités professionnelles du cégep. Soit des enseignants, des techniciens, des étudiants, des cadres et un représentant du service des immeubles. La mission du comité est d’élaborer un plan d’action triennal de développement durable, de le mettre en œuvre et d’en assurer le suivi.

Disponible
Non
Réalisé
Oui