Coopérative Monark
Problématique identifiée
Une fois la récolte, le triage, l'ensachage et le séchage des follicules d'asclépiade effectués à la ferme de chaque producteur, les sacs de follicules séchés sont transportés dans les installations communes de la coopérative afin de procéder à l'extraction de la fibre. Il s'agit de séparer la fibre, l'enveloppe végétale et les semences. Un équipement est fonctionnel mais, des problématiques persistent. Le principal défi est de dépoussiérer la fibre extraite, c'est à dire que se retrouvent des micro particules qui se sont détachés au cours de processus d'extraction par l'équipement. La fibre est très volatile, mais que dire des "poussières" de fibre... Pour faciliter la mise en marché de la fibre d'asclépiade, il faut absolument trouver une solution afin de "dépoussiérer" le produit final sans altérer ses propriétés. Aussi, nous devons optimiser le processus afin qu'une plus grande quantité soit produite à l'heure et de diminuer les pertes de fibre parmi les résidus de production.
Description du mandat
En résumé, l'équipement fonctionne par mouvement et aspiration, en 3 étapes (cuves) avant la mise en sac ventilé. Pour éliminer la poussière et faire le nettoyage de la fibre, augmenter la cadence de l'équipement et diminuer les pertes, nous devrons soit modifier des pièces (étapes) de l'équipement ou ajouter une ou des étapes supplémentaires dans le processus. Nous pouvons nous inspirer d'équipements utilisés dans d'autres industries. Aussi, nous avons un prototype, plus petit, qui fonctionne différemment, dont nous pourrions nous inspirer. Bien que l'expérience de la dernière année nous ait donné quelques pistes de départ, nous avons grandement besoin de votre créativité et de nouvelles idées !
Description de l'organisme
Coopérative Monark est un regroupement d'environ 25 producteurs d'asclépiade répartis dans la province de Québec. Elle a pour mission de soutenir ses membres dans le développement de cette culture unique au monde et bénéfique pour l'environnement et les pollinisateurs, particulièrement pour le papillon monarque dont nous connaissons tous le déclin et qui dépend de l'asclépiade... Nous avons besoin de mécaniser la récolte, d'optimiser le séchage des follicules récoltés et d'améliorer les procédés d'extraction de la fibre. La fibre d'asclépiade est l'alternative de choix aux fibres animales et celles issues du pétrole. Elle se démarque de loin des autres fibres végétales sur le marché par ses propriétés exceptionnelles, en plus d'être produite uniquement au Québec. Bref, c'est une culture émergente encore à petite échelle, qui n'est pas encore dans les propriétés des divers programmes existants. Le soutien en ingénierie et financier sont très difficiles à obtenir. Comme la récolte présente encore des défis, la mise en marché est loin d'être assurée... Les producteurs supportent leurs champs sans revenus (environ 275 hectares) depuis plusieurs années et commencent à s'essouffler malheureusement. Dans ce contexte, nous serions sincèrement reconnaissants que notre projet puisse susciter votre intérêt.